United Kingdom's renewal
La défaite du centre-gauche au Royaume-Uni inaugure une nouvelle renaissance dans ce pays.
L'augmentation des coûts d'inscription universitaire permet d'espérer d'excellentes conséquences. Nicolas Sarkozy devrait profiter du remaniement pour s'en inspirer en donnant une nouvelle impulsion à notre système universitaire. Le comportement hier de la racaille gauchiste londonienne révèle la vraie cible de cette réforme. On y réfléchit à deux fois avant de gâcher une année scolaire à 6000-9000 € en bloquant son université ! Rien de tel pour rendre les grévistes "étudiants" et enseignants définitivement impopulaires ! Il est d'ailleurs probable que les Papa-Maman des meneurs cesseront de consentir à ces frasques.
De malhabiles pleurnichards tenteront sans doute d'objecter que cette hausse pénalise les pauvres et bloque l'ascenseur social... Foutaises ! Nos grandes écoles de commerce, dont les frais sont comparables aux plafonds que le gouvernement britannique instaure dans les universités anglaise, donnent accès à des crédits remboursables après la fin des études... ce qui suppose bien sûr de les réussir. Généraliser la nécessité de recourir à ces prêts permettrait de ne laisser monter que les plus méritants.
Évidemment les flemmards geindront que plusieurs filières mènent droit au chômage ou à des emplois peu lucratifs : et bien ! Le bon sens répondra qu'il ne faut plus voir s'embourber des enfants de pauvres dans des filières intellectuelles économiquement inutiles sans en avoir les moyens : ils ne cherchent qu'à y planquer leur médiocrité derrière des diplômes faciles à obtenir, pour éviter la fatigue des emplois ordinaires ! S'il faut garder un "ascenseur social", c'est bien plutôt celui favorisant les tempéraments aristocratiques injustement nés dans des familles plébéiennes.
(Toi qui peut-être me lis en te reconnaissant dans ce portrait sans concession de la masse étudiante, dis-toi bien qu'il ne tient qu'à toi de prouver ton mérite en excellant : sois débrouillard, ou admets que ta démarche est une usurpation !)
Réformer cette aberration tarirait d'ailleurs l'une des principales sources de la contestation gauchiste : difficile de causer sur tout et sur rien après une journée de rude labeur, et difficile de s'imaginer capable de penser des alternatives socio-économiques (toujours fumeuses !) quand on doit prendre acte de son ignorance en la matière.
Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir pour le gouvernement britannique. Voyez comment, mal renseigné, il s'est laissé surprendre par la canaille émeutière ! Voyez aussi comment il commence à peine à s'atteler à la grande question de la valeur travail et de l'austérité des comptes publics.
Le Figaro nous apprend que, pour réduire la facture des allocations, le ministre britannique du Travail veut confier aux chômeurs des tâches bénévoles contraintes, telles que le balayage des rues. C'est une excellente nouvelle, mais il n'ose pas aller assez loin. Il faudrait pourtant instaurer des "corvées citoyennes" pour tous les allocataires. Est-il normal que le contribuable doive payer davantage qu'une allocation pour l'entretien de la voirie, etc ?
Mon conseil aux managers : les manifestants français sont épuisés après avoir grogné contre la réforme des retraites et c'est donc le moment d'obtenir du gouvernement la mise en place de ces corvées ; vous pourrez ensuite licencier vos grévistes après avoir négocié la location de cette main d'œuvre auprès du Pôle Emploi. Cela améliorera la flexibilité de vos entreprises tout en solutionnant le problème du financement des comptes sociaux !
En ce jour de commémoration de l'entente franco-britannique durant la Grande Guerre, merci, Mr Cameron, et bon courage !
